Médiation animale

Les premières traces remontent au IXᵉ siècle en Belgique, où des patients en convalescence s'occupaient d'oiseaux pour retrouver confiance en eux. En 1792, le York Retreat en Angleterre, fondé par William Tuke, marque un tournant : des lapins et volailles sont confiés à des patients psychiatriques pour les responsabiliser. Au XXᵉ siècle, Boris Levinson découvre par hasard les effets apaisants de son chien sur un enfant autiste, ouvrant la voie à des études systématiques.

Cette thérapie s'adresse à divers publics :

• Personnes âgées : stimulation cognitive et lutte contre l'isolement.
• Enfants autistes ou en difficulté : amélioration des interactions sociales.
• Patients psychiatriques : réduction des médicaments psychotropes.
  Les interventions combinent soins aux animaux, activités éducatives ou exercices de réadaptation, encadrés par des professionnels formés.

Les études soulignent une diminution du stress, une meilleure communication non verbale et une récupération motrice accélérée. Par exemple, les patients schizophrènes montrent une baisse significative de l'anxiété lors de séances régulières.

Associations pionnières :

• 4 Pattes Tendresse : première association française (1994), intervenant dans 75 maisons de retraite et hôpitaux avec des chiens médiateurs.
• AFTAA : spécialisée dans les programmes paramédicaux intégrants des chiens, visant l'autonomie et la communication.
  Ces structures forment également des professionnels et élaborent des chartes strictes pour le bien-être animal et l'hygiène en milieu hospitalier.